samedi 9 mai 2009

Le conte de Cécile.

C'est l'histoire d'un jaguar en Amazonie. Le fleuve est soudain asséché ce qui provoque des maladies chez les animaux. Le jaguar remontera jusqu'à la source du fleuve pour découvrir la cause de leur malheur.

Au début, c'est la fête, tous les animaux sont réunis au bord de l'eau...

mais bientôt, le fleuve est asséché.

Le jaguar devra passer bien des épreuves pour percer ce mystère, y compris affronter le serpent-menteur...

Le conte D'Audrey.

Il se passe en Inde, le palais d'un Maharadja est triste, malgré les tentatives de son maître pour lui remonter le moral. Il convoque même un génie.
Malheureusement, le génie se trompe sans cesse de formule et enchaîne gaffe sur gaffe.
Une de ses gaffes apportera la solution à la tristesse du palais.

Le maharadja invite son ami l'éléphant à donner un spectacle pour amuser le palais, sans succès.

Le génie du maharadja se trompe de formule magique et le palais s'envole.

Il rate à nouveau et le palais se transforme en carton.

La troisième fausse formule rend le palais si triste que ses larmes rejoignent la mer, d'où un monstre sort.
Mais que va-t-il se passer?

Le conte d'Anissa.

L'écriture des contes n'est pas tout à fait terminée, nous n'avons pas encore choisi toutes les péripéties de l'histoire, mais nous connaissons déjà les personnages ainsi que les principaux moments forts.
Le conte de la classe d'Anissa se passe en Afrique, le héros est un hippopotame qui dort tout le temps, et qui pourtant va partir à la recherche de bébés antilopes enlevés par des hyènes. Il les retrouvera avec l'aide des animaux de la savane.

Là, ce sont deux versions de l'enlèvement des bébés antilopes par la hyène.

La maman antilope a d'abord fait un cauchemar où un monstre enlevait ses bébés. On voit sur le dessin les traces de pattes de la hyène qui a réellement enlevé les bébés.

L'hippopotame se met en route, mais il se prend les pattes dans les herbes du fleuve.

Le crocodile vient à son aide en tranchant les herbes avec sa queue.

Sur cette image, on voit l'hippo qui remonte sur la rive et le croco dans l'eau, au milieu des herbes coupées.

L'hippopotame rencontre un éléphant qui va lui chercher une banane.

Il donne la banane à un singe qui lui casse une noix de coco.

L'hippo obtiendra le renseignement d'où se cache la hyène grâce à cette noix de coco. Elle sera prise au piège.

A la fin, tous les animaux découpent la hyène et la font rôtir: quel délice!

Attention, ceci n'est plus un exercice.

On est parti: nous travaillons à présent sur les illustrations du livre.
Encore une fois, il ne s'agit pas d'aller trop vite, nous commençons par des esquisses, des dessins au crayon qui représentent les moments les plus importants de notre conte.
Nicolas demande que nos dessins puissent être compris par un enfant qui ne connait rien du projet au départ: il faut que l'on comprenne si le personnage est triste, en colère, etc... et que tout soit le plus clair possible.
On peut prendre la feuille de papier dans le sens que l'on veut, suivant ce qu'on dessine: un arbre dans la feuille en hauteur, ou un fleuve dans la feuille en largeur.

samedi 11 avril 2009

Le cinquième jour.

On commence a travailler sur les contes du monde!
Première étape, les personnages et surtout le personnage principal.
D'abord, Nicolas nous distribue à chacun une feuille qui montre les différents plans qui sont possibles, du plan d'ensemble au gros plan.

Il veut que nous dessinions d'un côté de la feuille, le personnage en plan moyen, c'est-à-dire de la tête au pieds, et de l'autre, en gros plan, son visage en grand dans la feuille.
Nicolas veut que dans le livre, à chaque fois que l'on verra ce personnage, le plan soit différent pour ne pas ennnuyer le futur lecteur.


Évidement, c'est important aussi suivant l'action qu'on montre, Nicolas nous parle du plan américain, ou le personnage est coupé au dessus du genou, qui a été fait pour montrer le revolver du cow-boy dans les westerns.

Ceux qui ont le temps dessinent soit le même personnage avec d'autres plans, soit d'autres personnages du futur conte, en plan moyen et gros-plan.

Le quatrième jour.

Aujourd'hui, nous terminons l'image en papier de couleurs.
Nicolas nous demande de peindre les détails que nous n'avons pas pu faire apparaitre avec le papier découpé.
Mais attention, uniquement les détails qui servent à comprendre ce que nous avons dessiné: la bouche, les yeux, le nez si c'est un visage; la porte, les fenêtres, les tuiles, si c'est une maison...

mercredi 25 mars 2009

Le troisième jour.

Nous allons couper des papiers de couleur.
Avant, Nicolas a photocopié nos dessins au feutre de la première séance.
Il les a photocopié en noir et blanc et surtout en plus grand pour nous habituer à travailler comme ça pour le livre.
Nous devons dire les couleurs principales et découper leurs formes dans du papier de la couleur la plus proche.
On a le droit et même c'est mieux, d'enlever les détails.

Quand on en est arrivé là, ç'est comme ça.


Le deuxième jour.

Au début de chaque classe d'illustration, Nicolas revient sur ce qu'on a fait la dernière fois:
-"quels sont les différences qu'on peut voir entre un dessin au crayon de couleur et un dessin au feutre?"
On note au tableau: "plus clair" dans la colonne Crayon,
-"C'est quoi le contraire de Clair?"
On note plus foncé dans la colonne Feutre.
Nicolas nous dit aussi des mots plus compliqués: un A-plat, c'est une zone unie où la couleur est partout la même,
c'est plus facile avec un feutre de faire ça.
Le crayon, lui, fait des Nuances, des traits plus ou moins foncés si on appuie beaucoup ou pas, et laisse apparaître pas mal le blanc du papier.
Bon sinon aujourd'hui, c'est la Gouache: d'un côté du papier plié avec beaucoup d'eau, et de l'autre, non.

Là, on voit bien quand c'est plus clair ou plus foncé.

jeudi 19 mars 2009

Le premier jour, on travaille.

Bon, tout ça, c'était très bien, mais il faut s'y mettre maintenant.
Les consignes : une feuille de papier pliée dans le sens de la longueur, comme au milieu d'un livre.
Des deux côtés de la pliure, le même dessin au crayon qui sera mis en couleur au feutre d'un côté, et au crayon de couleur de l'autre.

Le premier jour.

D'abord, l'illustrateur nous a dit qu'il s'appelait Nicolas, et puis il nous a présenté ses livres :
"Le premier album que j'ai fait a pour titre : Les dessins du Père Noël, je me suis servi de mes dessins d'enfant que ma mère avait gardés et je les ai refaits adulte."
Il avait notre âge quand il les a fait.
Et ça raconte la vraie vie du Père Noël...


Ensuite il nous a lu son deuxième livre, Sur la Banquise...
ça commence par une page toute blanche, la banquise.
Sur la banquise, l'abominable homme des neiges...
Sur la banquise, l'abominable homme des neiges est poursuivi...
Sur la banquise, l'abominable homme des neiges est poursuivi par d'étranges personnages...
et ainsi de suite à chaque page, l'histoire continue jusqu'à la nuit, et jusqu'à une page toute noire.



Le troisième livre que Nicolas nous a présenté s'appelle Le bateau-livre.
C'est un livre, c'est un bateau, plus on rentre dans le livre, plus on rentre dans le bateau.

Nicolas nous a expliqué que rien n'est fait au hasard dans un livre, qu'il y a un début, un milieu et une fin et que le lecteur doit comprendre de quoi parle le livre sans que l'auteur soit là pour lui dire.
Il nous a montré comment avait été fait Les dessins du Père Noël.
D'abord, le choix des dessins d'enfant, qui va permettre de raconter une histoire,
ensuite, il les a mis dans un certain ordre, pour voir, en tout petit, pour essayer.
Puis en grand, mais toujours sans couleurs, ça, ça vient plus tard.
C'est une fois qu'on a bien vérifié que tout est là, les textes à la virgule près, etc... que l'on peut prendre une belle feuille et se lancer.
Tout ça pour dire que pour dessiner un livre, rien ne doit être laissé au hasard.

Au départ...


...au départ, on nous a dit : il va y avoir un illustrateur (c'est un dessinateur), qui va venir dans l'école.
On va apprendre comment faire un livre, et même le réaliser (il est prévu d'en fabriquer une centaine).
Le sujet, c'est : Les contes du monde...et c'est nous aussi qui allons écrire le texte.